ACTIVITÉS
Prise en charge de l’insuffisance cardiaque
Véritable problème de santé publique, l’insuffisance cardiaque est une affection complexe, fréquente, chronique et grave. L’âge moyen des patients est de 75 ans mais peut aussi atteindre des populations plus jeunes. Le taux de mortalité, qui est de 25% un an après le diagnostic et de 50% à 5 ans, est supérieur au taux de mortalité des cancers de la prostate et du sein. En outre, pathologie chronique émaillée d’épisodes de décompensation aigus, l’insuffisance cardiaque est à l’origine de 210 000 hospitalisations par an en France et constitue la première cause d’hospitalisation des patients âgés de plus de 65 ans.
La maladie aboutit à une ALTERATION DE LA CAPACITE DE POMPE DU MUSCLE CARDIAQUE qui n’arrive plus à assurer pour différentes raisons, un débit de circulation suffisant afin d’alimenter tous les organes.
Il s’agit soit d’une altération de la force contractile du muscle cardiaque lui-même (insuffisance cardiaque SYSTOLIQUE) soit une altération du remplissage de cette pompe (insuffisance cardiaque DIASTOLIQUE) qui aboutit à une diminution de la capacité d’éjection du sang vers les organes.
LES SIGNES CLINIQUES
Ils sont importants à reconnaitre pour une prise en charge précoce : ESSOUFFLEMENT, FATIGUE, OEDEMES avec prise de poids, ACCéLéRATION du RYTHME CARDIAQUE.
LES CAUSES PRINCIPALES
Les principales causes de l’insuffisance cardiaque sont l’HTA (hypertension artérielle) et les maladies coronariennes (angine de poitrine, infarctus du myocarde). Il peut également s’agir de maladies des valves cardiaques (fuite ou rétrécissement), d’anomalies du rythme cardiaque (fibrillation auriculaire) ou enfin de maladies primitives (sans cause) du muscle cardiaques : les myocardiopathies.
LE DIAGNOSTIC
Il fait appel à l’examen clinique, aux examens complémentaires cardiologiques avec l’électrocardiogramme, l’échocardiographie-doppler et l’IRM cardiaque (pour évaluer la FEVG : fraction d’éjection du ventricule gauche) et les examens biologiques avec en particulier le dosage du BNP (hormone diurétique fabriquée par le cœur en cas de signes de souffrance du muscle cardiaque).
LES TRAITEMENTS
Ils sont nombreux et efficaces, et font appels aux médicaments : les vasodilatateurs, les diurétiques, les bétabloquants mais également aux traitements électriques avec des dispositifs de stimulation et/ou de défibrillation cardiaque (pour prévenir les troubles du rythme cardiaque graves).
Autre élément très important L’EDUCATION THERAPEUTIQUE DU PATIENT qui a pour but de lui faire acquérir des CONNAISSANCES sur la maladie, sa surveillance et ses traitements mais également des COMPéTENCES sur la gestion de la reconnaissance précoces des SIGNES d’ALERTE, de la diététique avec une ALIMENTATION PAUVRE en SEL et sur l’ACTIVITE PHYSIQUE qui est particulièrement importante à conserver.
CHIFFRES CLÉS
L’AI touche plus de 15 millions d’Européens (2 à 3% de la population française : environ 1,3 millions de personnes)
RESSOURCES
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